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Magazine Berichte Energy 2008

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Der Bericht :

Energy 2008

In Kürze: In diesem Jahr kehrte die Energy zurück ins Hallenstation! Konnte die Party nun die hohen Erwartungen der gekommenen 15'000 Ravers erfüllen?.

Vollständig: 15 000 Clubbers an der Energy 08 im Hallenstadion Zürich
Am Abend des 9. Augusts 2008 ging im Event-Tempel Hallenstadion Zürich mit „Energy 08“ die grösste und bekannteste Party der Schweiz über die Bühne, am Tag der Street Parade. Im Arena-Mainfloor marschierten drei internationale DJ-Gladiatoren ein: der Pariser Superstar David Guetta („F*** Me I`m Famous“; er reiste mit seiner nicht minder bekannten Gattin Kathy Guetta an), Frankfurts Sven Väth (www.cocoon.net) und die mehrjährige „DJ mag“-Nr. 1 Paul van Dyk (Vandit rec. Berlin) deckten ein Spektrum zwischen House, Techno und Trance ab. Gemäss dem Motto „15 000m2 dance arena after the parade“ gab es für die 15 000 Clubbers endlich wieder das atemberaubende Arena-Panorama. Seit 1992 ist „Energy“ die erste Adresse der Zürcher After-Street-Parade-Partys. Keine besonderen Vorkommnisse meldete auch die Sanität.


Après un déplacement ces dernières années dans d’autres Halles, Energy a retrouvé son lieu mythique. Premier constat, la foule est revenue en masse au Hallenstadion, ce qui contraste avec les Energy de ces dernières années pour les quelles peu de personnes avaient fait le déplacement.

La disposition des différentes salles étaient « bien » mais « peu faire mieux ». Juste après avoir franchis l’entrée nous sommes directement plongés dans le floor Hardcore. Peu décoré, mais avec une sono sur vitaminée, l’essentiel était présent.

Le Main stage quand à lui était, il faut l’avouer, pauvre en décoration. Hormis un grand logo Energy pivotant se trouvant à l’arrière de la grande scène, les lights se faisaient pauvres. On aura remarqué quelques écrans LCD de part et d’autre de la scène, si petits qu’on n’y voyait rien. Quant aux lasers, car toute grande soirée « se doit d’en avoir », le mot qui me vient à la bouche est « ridicule » voire même « inexistant ». J’ai pu constater 6 ou 7 lasers sur scènes, mais seuls 2 au maximum 3 ont été utilisés simultanément. Et pour ce qui est de la qualité du faisceau, il était vraiment insuffisant : trop faible et pâle. Aucun show laser ou réelle animation ont été faites. Ok, j’ai l’air insatisfait, mais on est en droit d’attendre mieux d’une telle soirée, surtout pour le prix de l’entrée. Un event se sont d’une part une line up d’exception, plus une infrastructure qui change de l’ordinaire. Si Energy cette année a su réunir plusieurs dj’s connus, la technique visuelle de la salle était faible.

A cela s’ajoutent les autres floors qui à mon avis étaient trop petits et mal placés, mais la faute ici n’est pas à mettre sur l’organisation, mais sur l’emplacement même : dure de changer la structure du Hallenstadion ! Cependant on aurait bien apprécié une partie en extérieur, comme les autres années !

Le Line up : cette année 2 grands noms sur l’affiche : David Guetta et Paul Van Dyk.

N’ayant jamais vu Guetta mixer lors d’un Event de la sorte je me réjouissais de pouvoir enfin l’écouter. Ma joie s’arrête là.

Faute de frustrer, décevoir, ou agacer les fans planétaires de David Guetta, je ne vais pas pouvoir m’empêcher de déverser mon venin sur ce Dj.

Son show a tout simplement été affligeant et ridicule. L’arrivée sur scène de David Guetta, marquée par un « My name is David Guetta » (reflet de son ego) avait quand même bien commencé, car le premier morceau passé était un titre de Daft Punk. Mais ensuite, Guetta s’est enfoncé, titre après titre.

Son set n’était pas construit, il n’était qu’une juxtaposition, sans transition propre, d’un morceau à l’autre. Pas de ligne directrice, pas de recherche. Les morceaux, très courts, s’enchainent les uns après les autres, avec entre eux un choc, une coupure. Et le style était lui également décevant. Au lieu de nous passer les tubes commerciaux qui ont fait sa réputation et qui ont le mérite de faire danser les foules, nous avons eu droit à un fouillis house, électro rock. Des basses, des percussions et peu de mélodies, le tout très monotone.

Au milieu, de son set, D. Guetta, met Smell like teen spirit de Nirvana. C’est la coupure nette ! Au lieu de poursuivre (tant bien que mal) dans l’électro, voici du rock. Un remix électro peut-être ? Non même pas… Les gens aimant le rock ont aimé certes ce classique, mais là n’était pas sa place !

Le passage de David Guetta m’a rappelé mon enfance. Vous vous souvenez des fêtes de fin de scolarité ? Ou les booms ou chacun apporte son CD et où l’on se bouscule pour mettre le sien à la suite du précédent ? C’est à cela que l’on peut associer la « performance » de Guetta au Hallenstadion : une succession de titres plats, mal enchainés.

J’espère que les autres show de David Guetta sont d’une bien meilleures qualité, car sinon à part un nom connu, David Guetta n’est pas grand-chose…

Heureusement, après ce fiasco auditif, est arrivé le 2ème grand nom de la soirée : Paul Van Dyk. Rien à redire, un set parfait et harmonieux. Très bien mixé. Le contraste est fort entre lui et Guetta. Van Dyk a mixé devant une salle qui s’est vidée dans son début. Les fans de Guetta avaient visiblement fait le déplacement que pour lui et quittaient la salle. C’était d’ailleurs assez pénible de danser là au milieu, se faisant bousculer par un bon notre de fashion victims, toutes de t-shirt moulants vêtues…

Mais le plaisir était là dans les oreilles. Malgré un passage de set assez bizarre sur sa fin, Paul Van Dyk à su faire vibrer la foule de connaisseurs présents sur le dancefloor ! Nous avons presque eu une démonstration du maître à l’élève. Si je vous dis que Paul Van Dyk a le rôle du maître, je vous laisse deviner le nom de l’élève (je ne dirais pas son non, j’ai du froisser trop de ses fans durant les lignes si dessus).

Bref en résumé, Energy a quand même été à la hauteur. Le son était fort et propre dans la salle principale. A part quelques moment où il y avait de la saturation, mais ceci était du à un Dj, dont je tairai encore une fois le nom et qui poussait trop fort dans les basses !

Energy fut une relativement bonne soirée, hormis les points noirs relevés ci-dessus. Il est rare aujourd’hui d’avoir des événements d’envergure en Suisse, alors sachons quand même moins faire les fines bouches habituées des soirées hollandaises ou allemandes et saluons le courage et la qualité d’organisation de l’équipe d’Energy. Ils font partie du peu de monde qui en Suisse se mettent en quatre pour monter des grandes soirées. Sans eux, l’électro serait réduite au clubbing.

Comme à chaque fois, je me réjouis de la future édition d’Energy qui même avec quelques bémols reste « Energy ». Attendons 2009 et voyons ce que le futur nous réserve !.

Dieser Bericht wurde am 16.08.2008 durch Grég publiziert.


Die Links dazu :

http://www.energy.ch